Je suis tannée de parler et d’entendre parler de religion. Après 12 ans de pensionnat, 12 ans de militantisme à la Libre Pensée québécoise, 18 ans chez les humanistes, et 16 ans sur Facebook, je ressens une écœurantite aigüe et un désespoir profond. Je croyais qu’après avoir mis la religion catholique en dehors de l’espace public, le Québec deviendrait une société moderne et rationnelle. Beaucoup y ont cru. Mais, l’Islam est alors entré par la porte de derrière et, faisant fi de notre laïcité, tente par tous les moyens de nous imposer leur religion. De son côté, le gouvernement canadien s’efforce de nous enfoncer dans la gorge un multiculturalisme auquel on refuse de se soumettre. En faisant l’amalgame entre race et religion, il soulève, contre les Québécois, le courroux des groupes humanitaires et ceux des droits de la personne.

En dehors de l’indépendance du Québec, y a-t-il vraiment un autre moyen de se sortir de ces engeances maudites et de vivre dans un monde ou les religions, les sectes et autres superstitions, seraient enfin bannis de nos débats publics et de nos politiques?

« Liberté, j’écris ton nom! »